POIDS ET SANTE

1 «Retrouver le poids de "forme" c'est important pour le moral »

³ Cela va vous valoriser car votre surcharge a modifié votre personnalité, à tel point que vous avez peut être déjà refusé de vous reconnaître sur une photo ou un film. Par lassitude ou par découragement, vous avez sans doute fini par l’accepter comme une seconde nature.

2  « Le surpoids perturbe la vie sociale et relationnelle »

³ Outre la gêne fonctionnelle on retrouve une tendance dépressive voire une dépression sévère, des difficultés à l’embauche pour des raisons médicales, des troubles sexuels, une sensation d’exclusion (car on ne peut suivre la mode, on subit des sarcasmes…).

3 «C’est important pour la forme physique et la santé »

³ En 1997 28 % de la population en est en surpoids et 8 % en obésité, en 2003 41,6 % de la population française âgée de plus de 15 ans est en surpoids (14,4 millions) ou obèse (5,3 millions), en  2005 : 30 % en surpoids et 13 % en obésité. L’obésité augmente de 5% par an depuis 6 ans. Plus de 2 millions de jeunes de moins de 18 ans sont obèses. Un enfant sur 10 est obèse à l’age de 10 ans. En 20 ans l’obésité infantile a augmentée de 17 % (11,3 % de la population française âgée de moins de 15 ans est obèse).

³ En 2020 la France pourrait avoir rejoint les Etats Unis et la Grande Bretagne avec 20 % d’adultes obèses. Toutes les tranches d’age, toutes les professions, toutes les régions sont touchées. L'obésité, avec l'inactivité physique, représente un risque et un coût plus grands pour la société que le tabagisme

4  «Une hausse de 10 % du poids entraîne une hausse de 30 % du risque de mortalité». 

³ « Les problèmes cardio vasculaires » (180.000 décès par an) . L’effort fourni par le cœur pour assurer une bonne irrigation sanguine est d’autant plus important que la masse graisseuse se développe. Le risque de décès est accru de 1 % pour chaque augmentation de 0,5 kg du poids entre 30 et 42 ans et de 2 % entre 50 et 62 ans. 1/4 des HTA serait imputable au surpoids. Le sujet obèse présente des chiffres de pression artérielle supérieurs à ceux d'un sujet dont l'IMC est < 25. Celle ci va entraîner une augmentation de la masse sanguine et du débit cardiaque.           

³ « Le diabète gras, non insulino dépendant »  Plus de 150 millions de personnes souffrent du diabète, dont 85 % sont obèses. Leur nombre atteindra 300 millions en 2025. Le surpoids perturbe le mécanisme de l'assimilation des sucres et des graisses. Le pancréas doit fournir plus d'insuline naturelle pour assimiler l'apport excessif de glucides. Progressivement, le pancréas a des difficultés à répondre à cette demande, sa réponse va alors devenir insuffisante et les différents stades de diabète vont pouvoir se manifester. Un régime suffit en général pour provoquer l’amaigrissement et un équilibre de la glycémie. Une perte de poids de 5 kg divise par 2 le risque.                                                                                                                                                                                                                    ³ «L’athérosclérose» et ses conséquences (angine de poitrine, infarctus du myocarde) sont plus fréquemment observés chez l’obèse.                                                                                                                                                                               ³ «L’augmentation du taux de cholestérol et triglycéride »                                                                                                                                   ³ « Les thromboses » artérielles cérébrales (hémiplégie) et  thromboembolique veineuse (130.000 cas)                                                                                                                                  ³ « les complications osseuses et articulaires » L’arthrose, souvent localisée aux hanches et aux genoux, est directement concernée. Les facteurs mécaniques de surpression ont une influence considérable sur son apparition et son développement. Les douleurs vertébrales dorso lombaires sont aussi concernées par ces phénomènes de surpression. Ces problèmes entraîneront une impotence fonctionnelle croissante dans la mesure ou la diminution des possibilités de déplacement est un facteur aggravant de l’obésité.                                                                                                                                          ³ « Les troubles digestifs »  La surcharge pondérale favorise les hernies hiatales, les reflux gastro-oesophagiens, l’ulcère gastrique et duodénal, les lithiases biliaires, les fermentations, les ballonnements etc.…

³ « L’hypothyroïdie »

³ « Les troubles respiratoires » L’excès de poids peut entraîner l’insuffisance respiratoire, les apnées du sommeil, aggraver l’asthme.                                                                                   ³ « Les troubles cutanés » Ils sont liés à la sudation exagérée et aux frottements des plis de peau. La distension de la peau peut amener l’apparition de vergetures     

 

5 « Le cancer » 1/3 des cancers digestifs et gynécologiques pourraient être évités grâce à une meilleure maîtrise du surpoids.

³ Les animaux de faible poids sont plus résistants aux radiations et aux carcinogènes chimiques.

³ Le risque de cancer baisse si l'on baisse l'apport calorique.

³ La consommation de graisses saturées favorise les cancers du sein, de l'endomètre, de la prostate et du colon.

³ En Europe l'obésité cause chaque année 27000 cancers chez les hommes (soit 3% des cancers masculins) et 45000 cancers chez les femmes (soit 7 % des cancers féminins).

³ Chez les femmes ménopausées, le pourcentage de cancer du sein attribuable au surpoids seul est de 16% (contre 5 % attribuables à l'hormonothérapie substitutive).

³ Chez les hommes, il semble établi qu'un IMC > à 28 multiplie par 4,5 le risque de développer un cancer de la prostate.                                     

³ L’obésité est également un facteur favorisant le cancer du rein                                                                                                               

³ Un IMC > à 30, associé à une absence totale d'activité physique, augmente le risque de cancer du pancréas de 72 %.                                                                                                          ³ La pratique régulière d'une activité physique réduit le risque de cancer de l'intestin, du sein, de l'utérus et de la prostate. Et cela, indépendamment de son effet sur la perte de poids.     

6 « différents types d’obésité »    

³ L’obésité androïde: La surcharge graisseuse se situe au niveau du thorax et de l’abdomen. Elle est en rapport avec des excès alimentaires. On note une augmentation du volume des cellules graisseuses et souvent une tendance au diabète, à l’hypertension artérielle. une augmentation de l’acide urique et du cholestérol. Un régime alimentaire est dans ce cas très efficace. Le rapport Tour de Taille/Tour de Hanche en cm chez la femme est > à 0,80 et chez l’homme > à 0,95

³ L’obésité gynoïde: Le dépôt graisseux se situe au niveau des fesses, du bassin et des cuisses. Elle est en rapport avec les excès alimentaire et l’hérédité. On note une augmentation du nombre des cellules graisseuses.  Un régime alimentaire est moins efficace. Le rapport Tour de Taille/Tour de Hanche en cm chez la femme < à 0,80 et chez l’homme < à 0,95.

³ L’obésité globale : Forme mixte associant les deux premières. Si le tour de taille est  > à 102cm chez l’homme et > à 88cm chez la femme le risque cardio vasculaire est positif.

7 « appréciation de la surcharge ». 

³ Le pourcentage de graisse (impedancemetrie) normal est de 17 à 24 %  < 30 ans et de 20 à 27 > 30 ans pour la femme, de 13 à 20 %  < 30 ans et de 17 à 23 > 30 ans pour un homme. Au dessus de ces chiffres la cellulite est d’origine adipeuse (régime) en dessous la cellulite est œdémateuse (traitement  drainant)

³ L’IMC (Indice de masse corporelle) est le poids en kilos divisé par la taille en mètre au carré.  La norme est de 18,5 à 25 kg/m2. Il permet de savoir si le poids est conforme a la morphologie. Il y a  surcharge pondérale au dessus de 25, obésité modérée au dessus de 30, obésité sévère au dessus de 35, obésité morbide au dessus de 40.

³ L’IMGC » (indice de masse corporelle grasse) est de 6 à 7 kg/m2 pour la femme et de 4 à 5kg/m2 pour un homme.

³ L’IMMC » (indice de masse corporelle maigre) est > à 16 kg/m2 pour la femme et >à 20 kg/m2 pour un homme.  

 

                                                                   

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